Le procès de Nicolas Gonidec tire à sa fin. Ce jeudi matin, les avocats des parties civiles ont détaillé le traumatisme, « profond et durable », dont peinent à se relever, aujourd’hui, les victimes du « serial piqueur ». Les réquisitions débutent à 13 h 30.

«Trouble de la dissociation multiple ? La psychiatre a dit qu’il n’y avait pas de phénomène de dépersonnalisation, pas d’altération du discernement, pas de double moi ! Il y a un discours construit car il a une personnalité perverse ! », a tranché l’avocate des parties civiles, Me Stéphanie Duroi, lors de sa plaidoirie. (Photo Vincent Le Guern/Le Télégramme)
Me Stéphanie Duroi a le sens de la formule. Pour décrire sa perception de la reconnaissance des faits par Nicolas Gonidec, l’avocate quimpéroise convoque le slogan publicitaire pour la boisson sans alcool Canada Dry : « Ça a le goût, la couleur de la reconnaissance mais ce n’est pas de la reconnaissance ».
