Un trentenaire est reconnu coupable d’agression sexuelle sur ses belles-filles mineures, de 2015 à 2018 à Quimperlé.
Le procès d’un homme de 36 ans a lieu à huis clos, ce lundi 28 septembre 2020 au tribunal judiciaire de Quimper (Finistère). Il est poursuivi pour l’agression sexuelle incestueuse, à plusieurs reprises, d’une des deux fillettes de sa compagne. L’enfant avait alors entre dix et treize ans. Il est également mis en cause pour des attouchements sur la petite sœur de la victime.
Quimperlé et Paris
Les faits se sont déroulés entre 2015 et 2018 à Quimperlé et Bourg-la-Reine (Hauts-de-Seine). L’homme a été placé en détention provisoire le 6 février 2019. Un emprisonnement reconduit du 29 juillet 2020 jusqu’au procès à Quimper.
Des viols correctionnalisés
L’avocate des parties civiles, Me Stéphanie Duroi, demande 12 000 € de dommages et intérêts pour la fillette agressée (il s’agit en réalité de viols correctionnalisés, comme c’est de plus en plus souvent le cas). Mais l’avocate ne formule aucune demande de dommages et intérêts pour l’autre victime : « Elle estime ne pas avoir été agressée. »
La procureure, Béatrice Nectoux, requiert sept ans d’emprisonnement et cinq ans de suivi sociojudiciaire à l’encontre du beau-père incestueux, son maintien en détention et l’inscription de l’homme au Fichier judiciaire des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (Fijais).
Le tribunal suit les réquisitions. Fabien Giudici, défendu par Me Franck Buors, reste en prison. Il devra verser 12 000 € à la plus âgée des victimes.
Source : Ouest France